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 malaise dans les universités européennes

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lolo
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lolo


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MessageSujet: malaise dans les universités européennes   malaise dans les universités européennes EmptyMer 30 Aoû - 6:04

Courrier international

Citation :
La rentrée universitaire approche et les inscriptions sont déjà faites. Pourtant, les bancs des universités européennes se vident. L'inadéquation entre les cursus et les objectifs de compétitivité revendiqués par les Etats européens est criante. Les premières victimes sont les filières scientifiques et techniques.

"Les universités italiennes seraient-elles devenues trop coûteuses où ne suscitent-elles plus suffisamment d'intérêt ?" Toujours est-il qu'après leur baccalauréat les garçons italiens choisissent de trouver un emploi plutôt que de poursuivre des études supérieures. Le quotidien italien La Repubblica ramène cet état de fait au processus de Bologne, qui s'inscrit dans le cadre plus large des "objectifs de Lisbonne". En mars 2000, réunit à Lisbonne, le Conseil de l'Europe avait déterminé que, d'ici 2010, "l'Europe devait devenir une économie basée sur la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde".

Quant à la déclaration de Bologne, signée le 19 juin 1999 par 31 ministres européens, elle doit officiellement mener à la constitution d'un "espace européen d'enseignement supérieur" avec une "unification et une comparabilité" de l'enseignement supérieur, un "contrôle de qualité" et une "dimension européenne de l'enseignement supérieur". L'un des objectifs est de favoriser la "mobilité et l'employabilité du citoyen européen sur tout le continent". Mais avant "de rendre l'économie européenne compétitive et dynamique", ajoute La Repubblica, "il va falloir remédier à 'l'éparpillement' scolaire".

"ce phénomène 'd'éparpillement' scolaire touche aussi bien les pays industrialisés que les pays en voie de développement". Il provient de ce que l'offre éducative des Etats est peu adaptée et que des étudiants perdent ainsi du temps dans des filières où ils s'ennuient ou n'apprennent que peu. "Cet 'éparpillement' ralentit l'entrée des jeunes dans le monde du travail et détourne un important capital humain et économique".

L'Europe veut être compétitive mais boude les sciences. "Qui n'a pas souvenir de cours de chimie ou de physique barbants à mourir ?" se demande le quotidien suisse Le Temps. Au pays des Helvètes, signataire de la déclaration de Bologne, on constate un désintérêt croissant de la part des étudiants envers les sciences exactes. Cela suscite de sérieuses inquiétudes chez les professionnels des technologies et ingénieries diverses.

"La croissance [des inscriptions en faculté des sciences] est au mieux stagnante, au pire à la baisse. C'est une tendance particulièrement alarmante car le phénomène touche également toutes les nations occidentales, face à des pays comme l'Inde ou la Chine, qui ne cessent de faire gonfler les effectifs de leurs instituts de technologie", rappelle Le Temps.

Quelle est la raison du dédain de la part des étudiants suisses et européens envers les sciences exactes ? "Dans l'univers qui est le nôtre, on choisit de plus en plus un métier en fonction de l'argent que l'on peut espérer gagner en l'exerçant. Avec une école de commerce, vous avez un avenir plus lucratif", commente Nicolas Dufour, historien des sciences, au quotidien de Genève. "L'enjeu est pourtant d'envergure dans un monde où les technologies accroissent leur emprise sur la société et où la concurrence internationale est toujours plus importante" juge le quotidien de Zurich Neue Zürcher Zeitung.

En Autriche, c'est également la faculté des sciences qui est critiquée. Dans le classement académique mondial 2006 effectué par l'université chinoise de Shanghai Jiao Tong, Vienne est passée de la 85e à la 151e place sur 200 universités classées. La raison de cette chute ? L'évaluation de la faculté de médecine, qui, jusque-là, n'avait pas encore été prise en compte pour le classement et qui est mauvaise. Par ailleurs, comme le cite le quotidien autrichien Der Standard, "si l'université de Vienne a effectué un plongeon, les autres universités autrichiennes n'ont pas bougé, elles sont toujours aussi mal classées que l'année précédente".

Au Royaume-Uni, en revanche, des universités telles que Birmingham, Bristol, Cardiff, Newcastle et Sheffield présentent toujours autant d'intérêt pour les meilleurs étudiants du pays. The Independent indique que, "contrairement à bon nombre d'universités britanniques et européennes, et malgré le recul des candidatures pour l'année 2006, ces universités élitistes affichent déjà complet plusieurs mois avant la fin des inscriptions ; 24,1 % des candidats ont terminé leurs études secondaires avec la note A." Ces bons étudiants, dont le nombre s'est considérablement accru cette année en Grande-Bretagne à la suite d'une réforme gouvernementale, ont permis de remplir une partie de ces grandes universités. La majorité de leurs consœurs restent cependant en deçà de leurs capacités d'accueil, et là encore les places vacantes s'accumulent surtout au sein des facultés d'ingénierie et de technologie.
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Justin
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MessageSujet: Re: malaise dans les universités européennes   malaise dans les universités européennes EmptyMer 30 Aoû - 7:26

La Belgique fait exception à ce constat. Du fait de certaines filières beaucoup moins sélective qu'en France (Véto et kiné en particulier mais aussi médecine, infimière, pharma, bref tout le secteur médical) les étudiants français débarquent en masse chaque année dans le Plat Pays. Jusqu'à 70% d'étudiants étrangers, en grande majorité français, dans certaines filières.

Evidemment, ces étudiants ne restent pas en Belgique une fois leurs études terminées. L'Etat belge se pose donc la question de pourquoi financer les études des autres. Et c'est là que le ciel tombe sur la tête de tous ces étudiants qui comptaient sur la Belgique pour assurer leur formation : LA REFORME.

C'est un des grands sujets en Belgique, une affaire nationale. Des recours ont été déposés évidemment et ont été déboutés hier à peine. Le Conseil d'Etat doit encore se prononcer mais ça sent le roussi pour la "filière belge".

Les français qui avaient prévu un cursus en Belgique sont dégoûtésb bien entendu. Il y aura un quota de 30% et les heureux élus seront choisis au... tirage au sort ! Et oui, incroyable mais belge. Pas de premier arrivé premier servi ou de sélection sur dossier, un bête et arbitraire tirage au sort sous contrôle d'huissier. Il y a de quoi mettre un cierge.

Il faut dire que tous ces étudiants ne faisaient qu'exploiter une faille du système qui devait bien être comblée un jour. Accessoirement ça ruinait le système des quotas français qui ne servait strictement à rien puisque tous ces français rentraient au bercail une fois leur diplome en poche. On écartait ainsi en France des étudiants de qualité mais hors quorum, pour finalement en récupérer d'autres n'étant pas passé par un dispositf aussi sélectif : expliquez-moi l'utilité.

Un des problèmes annexe c'est que certaines filières belges risquent de fermer, faute d'étudiants belges pour les rempir. Paradoxal non ?

Affaire à suivre.

Justin, envoyé spécial à Bxl biggrin
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